LE SERPENTÀ PLUMES
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The transplants

10/5/2016

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Fin mars, nous avons abandonné nos sécateurs pour une journée de plantation à Volvic chez notre ami Vince. Mais avant de tout vous raconter, je suis obligée remonter un peu dans le temps.
 
Il y a un peu plus d'un siècle, les vignes européennes ne connaissaient pas encore la plupart des maux qu’elles subissent aujourd’hui.
À la fin du XIXème siècle, des plants de vigne sont importés depuis les Etats-Unis jusqu’en Angleterre, puis en Europe continentale. Avec ces mouvements de matériel végétal arrivent des ravageurs et des maladies jusqu’ici inconnus. C’est l’oïdium qui débarque en premier en 1845, puis le phylloxera en 1863, et enfin le mildiou en 1878.
Le phylloxera est particulièrement dévastateur. En effet, ce petit puceron s’attaque aux racines des vignes et les fait mourir. Le fléau se propage à grande vitesse en France et, autour de 1880, à peine un quart de la surface viticole française subsiste encore. De nombreux vignobles sont définitivement perdus. C’est le cas dans le Périgord Noir, où le tabac remplace la vigne et seuls quelques noms de lieux-dits évoquent encore cette période révolue.
Tous cherchent une solution. Les seules vignes qui survivent sont celles qui poussent dans des sols sableux. Certains vignerons parviennent à sauver leurs parcelles en les inondant pendant l’hiver, le puceron détestant l'eau. D’autres injectent différents produits dans les sols, mais sans succès. La réponse viendra finalement du même lieu que le problème, car aux USA, les cousines de nos Vitis vinifera européennes vivent parfaitement bien avec le petit insecte. 
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Les agronomes, dans un premier temps, font le choix de croiser les vignes américaines et les vignes européennes afin de les rendre tolérantes au phylloxera. C’est ce qu’on appelle les hybrides producteurs directs. On en trouve encore aujourd’hui, dont le fameux « raisin fraise », qui ravit les palais par son goût de fraise des bois (que l’on appelle « arôme foxé » chez les pros).
Malheureusement ce n’est pas une solution durable. Les fruits des vignes d’outre-Atlantique sont de bien moins bonne qualité que les européennes… Sans parler de la perte de siècles de sélection, qui avait abouti à l’obtention de cépages adaptés à leur terroir. En effet, qui imagine la Bourgogne sans Pinot noir ou l’Alsace sans Riesling ?
À Montpellier et dans le Beaujolais, d’autres agronomes explorent la greffe des vignes européennes sur des « américains ». Les résultats sont très bons et la technique se développe. Les porte-greffes sont eux-mêmes sélectionnés ou croisés pour obtenir certaines qualités : résistance au calcaire, production accrue… 
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Statue fascinante à Montpellier SupAgro : la vieille France malade du phylloxéra sauvée par la jeune vigne américaine (source photo : Wikipédia, source explication : Maya Sallée et Liz Thach)
Les deux techniques cohabiteront jusqu’aux années 1950, moment où les hybrides producteurs directs seront interdits, accusés de donner des vins contenant trop de méthanol (l’alcool qui rend fou) ou de ne pas être assez qualitatifs. Actuellement, la seule issue contre le phylloxera, présent sur tout le territoire, reste le greffage sur porte-greffe résistant. Sauf rares exceptions, aucune vigne n’est plantée « franc de pied ».
La plupart des vignerons, pour établir une nouvelle parcelle, utilisent des vignes déjà greffées par un pépiniériste. Mais Vince, lui, a fait un choix différent. Retournons donc à ce mercredi de la fin mars.
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Mardi soir, fin de notre journée de taille, nous filons chez Vincent Marie, du domaine No Control (http://www.vin-nocontrol.fr/fr/). Nous y retrouvons Valentin Morel (http://www.domaine-morel.fr), venu aider lui aussi et qui arrive du Jura.
Vince et Valentin se sont installés il y a peu et nous donnent de nombreux conseils pendant le repas, avec deux ou trois années de recul. Ces moments d’échange sont vraiment précieux. Nous nous sentons parfois un peu seuls, dans nos parcelles face à nos pieds de vigne, le partage d’expérience (et de bouteilles !) est fondamental.
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Le lendemain nous rejoignons les vignes vers 8h00 après une courte nuit, bien emmitouflés car le vent passe se rafraîchir sur les neiges de la chaîne des Puy avant de venir siffler dans nos oreilles.
Les plants ont été expédiés par fagots de 500 avec leurs racines nues. Nicolas les recoupe d’abord à deux ou trois centimètres pour assurer la reprise dans leur nouvel environnement. Nous sommes surpris : pas de cire rouge sur les plants, donc pas de point de greffe. C’est là toute l’originalité de Vince, il plante d’abord ses porte-greffe (les vignes américaines) avant de venir surgreffer avec des européennes quelques années plus tard. C’est un travail qui se fait à la main, on fait une encoche dans le jeune tronc puis on y glisse un bourgeon de Vitis vinifera. Les ceps greffés ainsi, à la parcelle, sont réputés plus durables, développant moins de maladies au fil du temps. Les jeunes plants non greffés sont également plus résistants, surtout vis à vis de la sècheresse ; il y a moins de mortalité les premières années. 
A gauche : Nicolas coupe les racines avant la plantation - Au milieu : pied non greffé prêt à s'implanter en Auvergne - A droite : greffés-soudés classiques, source : http://www.comtat.com
Avant de les mettre en terre, nous trempons les pieds dans un mélange d’eau, de bouse de vache et d’argile : le pralin. Il sert à garder un environnement humide autour des racines. Puis nous creusons. Enfin, ce sont plutôt Vincent et Valentin qui creusent. Nos bras et nos mains ne sont pas encore taillés pour cet effort, il nous faudra encore quelques mois d’entrainement pour être aussi rapides et endurants qu’eux.
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Seau de pralin vide : la journée touche à sa fin
Vince est venu la veille matérialiser les futurs rangs avec des cordes. C’est un travail précis et fastidieux : il faut vraiment planter droit et régulièrement, sinon tout le travail mécanique des années à venir est compromis. Un tracteur qui passe largement dans un rang de 1,5 m arrachera peut-être des souches avec 20 cm de moins. Les cordes sont placées en longueur et en largeur : à chaque croisement, on creuse un trou et on plante un pied.
C’est agréable de travailler à plusieurs : on parle, on blague et, de temps en temps, on ne dit rien, on se concentre sur le travail qui est parfois ardu dans les argiles d’Auvergne. 
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À la fin de la journée, nous sommes fiers et heureux. Vince nous dit qu’on boira la première bouteille ensemble et je suis assez émue de voir tous ces pieds qui vont s’enraciner ici, un peu grâce à nous.
Tout le monde se dit au-revoir, nous sommes pressés de revoir nos vignes, Valentin aussi ; avec le printemps précoce, il y a encore plein de travail à abattre avant le débourrement des bourgeons.
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La fine équipe ! 
Avant de partir nous faisons un petit détour pour aller rendre visite à la Marie. Dans sa petite épicerie, elle vend de tout, mais surtout des pâtes de fruit, du saucisson délicieux et du Saint Nectaire. « Vous voulez le choisir ? Vous savez où est la cave ? ». Nous descendons l’escalier tout raide qui débouche dans une cave voûtée magnifique. Les fromages attendent sur la paille, couvés du regard par un beau chat tigré. « Grâce à elle, je n’ai pas de souris » nous explique Marie. Elle nous indique comment bien choisir notre St Nectaire et nous répète ses préconisations en boucle, comme une longue litanie « ne jamais le mettre au frigo » « il doit être bien moelleux, il faut le tester entre le pouce et l’index » « surtout, il ne faut pas enlever la croûte, juste la gratter…le meilleur est sous la croûte ! ». Et tout en palpant les Saint Nectaire, je me dis qu’il suffit parfois de pousser une porte pour voyager !
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Mon enfance est un pays

22/11/2015

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J’ai passé les sept premières années de ma vie au Mexique. En plus d'un goût certain pour les bonbons acides et sucrés à la fois, j'en garde des souvenirs nombreux et diffus, ainsi qu'un amour inconditionnel pour ce pays. Je me sens profondément mexicaine autant que française, même si mes papiers et mon visage ne le disent pas. Cette double nationalité de cœur est un vrai déchirement : je sais que toute ma vie, l’un des deux pays me manquera dès que je serai dans l’autre. C’est aussi une grande force et une grande richesse, le Mexique étant, à mes yeux, un pays aussi complexe et fascinant que la France sur bien des tableaux. 
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Le Mexique me manque tellement au quotidien que je ressens souvent le besoin d’y retourner. C’est l’occasion pour moi de revivre des sensations oubliées, des souvenirs échappés de mon enfance. Certaines émotions sont restées intactes, bien à l’abri à l’intérieur du pays, lovées au creux des montagnes de Xalapa. Des odeurs, des goûts, le contact de l’air sur ma peau, une certaine atmosphère, que je n’ai plus rencontrés nulle part ailleurs. Ainsi, retourner au Mexique ressemble à un voyage dans les confins de ma mémoire. Car mon enfance est un pays.
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C’est ce que je me suis dit en croquant dans un morceau juteux de jicama au citron et au piment, devant les pyramides en ruines d'El Tajin, que j’avais si souvent grimpées avec mes frères et qui me laissaient pantelante d’avoir levé les pieds si haut. Proust décrit très bien cet afflux de sensations remontées directement de notre enfance, un vague et lumineux brouillard des sens, nous replongeant dans des souvenirs oubliés. Mes jambes en ont presque vacillé. 
Cette impression, je l’ai aussi reconnue en m’emplissant les poumons de l’odeur de cempasuchil qui embaume les rues et les cimetières pendant la Fête des Morts mexicaine. Et je l’ai revécue en entendant les mariachis jouer près des tombes en fleurs, au milieu des lueurs chaudes des bougies. 


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​Le Mexique a bien changé depuis mon enfance, il s’est rapidement modernisé et, en se promenant dans les rues coloniales de Oaxaca, on pourrait imaginer être dans une ville portugaise ou espagnole un brin exotique. Mais les odeurs, les sons, les ambiances et les saveurs ont su rester les mêmes. Il y a toujours les cireurs de chaussures dans le Zocalo, le stand de jus d’oranges frais qui parfume le quartier, le café torréfié, les vendeurs ambulants qui chantent leur litanie à travers la ville, les tortillerias qui répandent l’odeur si caractéristique de masa et les puestos de tacos au coin de la rue. Il y a toujours autant de topes qui font brinquebaler les autobus sur les routes, cet accent inimitable et ces expressions imagées qui fleurissent les conversations, des femmes fières et belles dans leurs broderies traditionnelles et leurs tresses pleines de rubans, les repas pimentés, les œufs et les haricots refritos du matin, les voladores qui se jettent du haut de leurs mâts au son de la flûte dans une danse avec la mort sans cesse renouvelée. Toutes ces petites choses qui font l’âme du Mexique et qui redessinent les paysages de mes souvenirs.
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 - Maya - 
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Le domaine de M.

7/8/2015

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Nous passons quelques jours chez M., une amie à moi qui travaille également dans le vin. Depuis deux ans elle essaye, elle aussi, d'acheter un domaine. Elle habite loin d'ici, de l'autre côté d'une frontière, et pourtant nos expériences et ressentis sont extrêmement proches, à la veille de l'installation. 
Elle nous raconte la difficulté à connaître les domaines à vendre. Le monde du vin a ses secrets et celui-ci est d'importance. En général, les vignerons qui vendent n'aiment pas que leurs voisins soient au courant. Pour le potentiel acheteur, il est souvent compliqué de savoir comment s'y prendre : s'adresser à son réseau de connaissance ? à des agences ? Ou, comme nous avons décidé de le faire, publier des annonces pour que les acheteurs puissent nous contacter directement. M. est surprise, impossible d'imaginer cela ici.
Elle nous parle ensuite de ses hauts et ses bas à elle. Tous ces domaines qu'elle avait trouvés, aimés, pour lesquels elle s'est investie, les visites, les accords, les discussions et les rêves. Et puis rien. C'est notre lot à tous, acheteurs comme vendeurs. Car nous savons aussi que c'est la même danse de l'autre côté du miroir. Quand on vend le domaine familial, quand on veut une transmission avec du sens, quand on est malade et que l'on cherche à protéger sa famille… et que les espoirs de repreneurs sont brisés une fois, deux fois, trois fois, c'est terriblement difficile. Nous en avons discuté avec des vignerons qui cèdent leur domaine et ils sortent parfois (souvent ?) de ce parcours assez désenchantés.
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Nous abordons le sujet du prix aussi, bien sûr. Nos analyses, là aussi, convergent : le prix de vente est souvent très éloigné du prix du marché et donc de nos bourses respectives. Il y a tout un tas de raisons à cela, bonnes ou mauvaises, ce n'est pas ici mon propos (ça l'est dans ce billet) mais cela bloque souvent l'installation des jeunes "hors cadre familial" comme nous. Des jeunes qui manquent souvent dans les vignobles et dans l'agriculture en général à l'heure où les repreneurs se font rares et les retraites nombreuses, des jeunes passionnés, motivés, engagés aussi, souvent, dans la voie du bio et d'une agriculture à taille humaine.

Puis, enfin, M. nous raconte le jour où tout bascule. Une rencontre, par des voisins d'amis, d'amis (ou quelque chose dans ce genre) et ça accroche parfaitement. M. trouve un vigneron prêt et désireux de céder son domaine, avec qui elle s'entend bien, qui partage sa vision des choses. Dans ces conditions là, tout va très vite, c'est simple et clair pour tous les participants. M. a commencé à travailler au sein du domaine dans un premier temps, pour les vinifications, une période de transition souhaitée par tous, pour s'assurer qu'ils ont fait le bon choix. Je lui souhaite une issue aussi lumineuse que son histoire.
 - Maya -
Je vous laisse sur des images de Lavaux, cet étonnant vignoble où passent les trains et poussent les villas, mais qui offre des vues spectaculaires sur le Lac Léman et sur les montagnes qui l'entourent.
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Effet d'accumulation

2/6/2015

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J'ai parlé, lors du dernier billet, de deux semaines passées en voyage, et de nourritures bien terrestres. Cette semaine je me tais. Je vous montre des voûtes, des tas de tapis de prière, des motocyclettes et d'autres moyens de transports, ainsi que différentes perspectives sur des mosquées, un pigeonnier et une théière.
 
 
 
 

Nicolas
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Une savoureuse escapade

28/5/2015

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Il suffit de pas grand-chose pour réaliser un vieux rêve. Quelques jours de congés à poser, l'existence d'une liaison low-cost à partir de Bâle, et voilà : nous sommes partis deux semaines loin de chez nous.
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Ce pays, pour un passionné de vin, c'est l'évocation d'un très vieux pays viticole, peut-être même, avec les pays du Caucase, l'origine de la culture de la vigne. J'avoue avoir été plutôt excité à l'idée qu'on nous ferait peut-être goûter du breuvage. Malgré l'interdiction totale du vin et de l'alcool en général dans les lois locales, sauf pour les rites des communautés chrétiennes, et les très sévères sanctions en cas de flagrant délit d'ivresse, on m'avait dit que derrière les portes des maisons, une fois dans l'espace privé, on fermentait et distillait avec assiduité. Alors, qu'en est-il en réalité ?

La réalité, on a pu la goûter sur un tapis, autour d'un verre à shot rempli à ras-bord par un couchsurfer de 25 piges avec qui nous avons passé quelques jours. Comme beaucoup, chaque automne, il se procure des raisins de table au marché ("les plus sucrés"), et avec un ami qui s'y connaît, s'emploie à les vinifier. Le résultat, sorti d'un jerrycan, est un peu désagréable. Le vin est franchement fort en alcool, sans acidité, avec des arômes de raisins secs. Le côté brûlant s'explique facilement : le degré alcoolique a été augmenté par un ajout de sucre blanc avant fermentation (la fameuse chaptalisation). Pourquoi ?
- " Pour que ça défonce plus, tu crois quoi ?", s'est esclaffé le vinificateur amateur.
Je l'ai complimenté pour son résultat. Après tout, le cahier des charges était respecté, c'était très fort et plutôt net. Mais c'était bien loin d'un vin. Je me suis demandé si les vignes de raisin de cuve, soudain honnies et arrachées, s'étaient replantées, et si certains maintenaient une vraie culture vinicole en secret.

Tant que nous parlons picole, il faut saluer ici l'ingéniosité des brasseurs "artisanaux". Là-bas existe une boisson assez étrange, la bière islamique. Évidemment sans alcool, il s'agit d'une macération d'orge, gazéifiée artificiellement, et contenant pas mal de sucres. Ce n'est pas franchement bon mais il s'en vend beaucoup. Les apprentis brasseurs y trouve une parfaite matière première, une vraie binouze en kit : il suffit d'ajouter des levures de boulanger et de patienter quelques jours pour fermenter ces sucres en alcool et obtenir une bière blonde non filtrée.

De notre côté, nous nous sommes rabattu sur une spécialité locale bien plus saine : le jus de carotte.
C'est le jus de fruit le plus commun, et le plus apprécié avec celui de melon vert. Sur les marchés, dans les rues, à l'entrée des bazars, il y a toujours un stand exposant ses carottes empilées et prêtes à passer à la centrifugeuse. En version toute simple dans la rue, ou agrémenté d'une boule de glace au safran pour finir un repas au restaurant, c'est toujours un pur délice. Au rythme d'un ou deux par jour, nous avons clairement pris le risque de devenir orange.
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On pourrait aussi évoquer pendant des heures le chai, un thé noir à consommer avec un morceau de sucre entre les dents. Mais voilà, je n'ai plus très soif et j'ai plutôt envie de passer à table.

Qu'est ce qu'on mange alors ? Beaucoup de riz, beaucoup de pains plats de toutes sortes. Des kabab, c'est à dire du poulet ou d'autres viandes embrochées sur des lames et grillées au charbon de bois. Des purées à l'aubergine et au riz. Du ragoût au jus de grenade. Des omelettes aux herbes. Du fromage frais, des tomates et du concombre (au petit-déjeuner).
Mais l'idée authentique et géniale que nous ramenons avec nous, c'est les bouquets d'herbe fraîche. Si vous avez lu de la littérature locale comme par exemple le recueil de nouvelles Le goût âpre des kakis, vous aurez remarqué que, toutes les trois pages, une femme est en train de trier des herbes fraîches. La raison, c'est qu'à chaque repas, on vous apporte une botte de persil, de coriandre, de cives, d'estragon, de sariette, de basilic violet, et parfois d'autres choses encore. On le mange avec son pain et son fromage frais, les herbes rafraichissent la bouche et soulignent les saveurs du plat. C'est exquis.
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Je ne peux pas finir ce billet sans parler d'une autre passion : le pique-nique. Dans tous les parcs, dans les jardins, sous les arches des ponts, sur les pelouses des places centrales, des gens pique-niquent. Nul sandwich, nulle table en bois dans cette affaire. Il vous faut des tapis, des plats cuisinés, des couverts, du thé. Et de l'élégance. Manger dehors n'est pas une raison pour que le repas soit moins soigné, et les convives négligés.
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Nicolas

Toutes les photos sont de nous, sauf celle des herbes fraîches, issues du blog culinaire Un peu gay dans les coings.

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