Je pense notamment à la mise en garde de Jean-Marc Touzard (INRA Montpellier) : « Si on reste en dessous des 2 °C de réchauffement, on s’adaptera. Deux degrés, c’est déjà la variabilité interne d’un vignoble, les viticulteurs savent gérer. Au-dessus, la carte de nos vignobles risque d’exploser. »
Pour l'instant, la hausse des températures est déjà estimée à 1,2°C. Nous allons commencer notre carrière de vignerons dans ce contexte. Forcément, nous pensons à l'introduction de cépages adaptés à un climat plus chaud de 2, 3 ou 4 degrés, ainsi qu'aux moyens de protéger les sols des températures caniculaires. L'agroforesterie nous semble, à nous aussi, un moyen très intéressant d'amener un ombrage, des auxiliaires, de la biodiversité. Certains vignerons pensent déjà à toutes ces adaptations, en Alsace, en Languedoc et ailleurs. Nous aurons l'occasion d'y revenir le jour où nous veillerons sur un vignoble.